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FICHE DE LECTURE

 

Livre : L’affirmation de soi

Auteur : Dominique Chalvin

 

Présentation de l’auteur :

Dominique Chalvin est psychologue et sociologue (Université de Paris-Sorbonne). Il est diplômé EOM de l’ITAA (international Transactional Analysis Association) de San Francisco (Californie).

Après avoir été responsable de la formation dans une grande entreprise industrielle, il a exercé le métier de consultant d’entreprise et de formateur au sein du groupe international CEGOS où il dirige le département formation ressources humaines qui regroupent 50 consultants- formateurs.

 

Bibliographie :

- Tensions et conflits dans les relations personnelles, 1999

- L’entreprise négociatrice, 1997

- Auto diagnostic des styles de management, 1996

- Encyclopédie des pédagogies de formation, 1996

- L’affirmation de soi, 1995

- Faire face aux stress de la vie quotidienne, 1994

- Les outils de base de l’analyse transactionnelle, 1994

- Les nouveaux outils de l’analyse transactionnelle, 1993

- L’anti-manuel de management, 1992

- Utiliser tout son cerveau, 1990

- Vivre heureux en famille

- Les 160 lois de chalvin

 

Diffusion du livre :

Editeur : ESF 23, rue Truffaut, 75017 PARIS

Année de première édition 1980

Dernière édition (9ème en 1998)

L’œuvre se compose de 7 chapitres.

Le nombre total de page est de 154.

 

Information sur le livre :

Le sujet général du livre est l’affirmation de soi ou bien comment se comporter pour gérer au mieux ses relations avec les autres au travail et dans la vie privée.

 

Il est indispensable pour bien comprendre le livre de connaître la signification des mots suivants :

- Le soi : on peut considérer le soi comme ce qui est (ce que l’on est vraiment) ou comme ce que l’on peut devenir c’est à dire faire fructifier notre potentiel de valeur personnelle.

- Avertiness : C’est une méthode américaine adaptée au contexte culturel français et qui doit aider chacun «à oser s’affirmer dans la vie» tout en gardant des relations positives avec son environnement.

- L’adulte : Il est caractérisé par la cohérence, le sens du réel et du présent, l’utilisation de l’expérience, le contrôle de soi, la souplesse de l’accommodation, la tolérance à la frustration, l’initiative, le sens de la responsabilité, mais aussi par le sens de la solidarité, la capacité de donner et de recevoir, la capacité de déconcentration et d’empathie, la capacité de s’auto critiquer et de tirer profit des critiques positives, la capacité de changer.

 

Résumé du livre (plan du texte, point clé de l’argumentation…) :

Le livre nous montre la méthode à adopté pour obtenir les meilleures relations avec les autres. Pour cela il traite dans un premier temps de l’état psychologique des personnes. Cela nous permet de comprendre le comportement que nous avons avec les autres ou le comportement que les autres ont sur nous. Dans un second temps le livre traite de toutes les causes de mauvaises relations avec les autres tel que l’agressivité…

Après nous avoir démontrer toutes les causes et les raisons d’une mauvaise relation, le livre rentre dans le vif du sujet avec l’explication de la méthode américaine « avertiness ». Qui consiste à être le plus naturel possible, sans risquer de blessé moralement les personnes de notre entourage ; Cela passe par une chose qui est essentiel « l’affirmation de ses opinions en toutes circonstance quelque soi la personne en face de nous ».

Pour finir le livre nous explique comment appliquer cette méthode dans la vie quotidienne à travers d’exemple.

 

Résumé par partie :

 

 

Chapitre 1 : Le moi et le soi :

Le but de ce chapitre est de nous faire comprendre comment être « soi-même » ou encore oser s’affirmer dans toutes les situations. Mais il est évident que cela n’est pas possible dans toute circonstance.

 

Les conditions objectives de « l’affirmation impossible » :

Elles se retrouvent dans le milieu politique où la liberté d’expression est parfois bafouée. Ainsi que quand on est dans l’état personnel d’incapacité ou de faiblesse, par exemple une personne se trouvant face à face avec un bandit armé.

 

Les conditions subjectives de « l’affirmation impossible » :

Se retrouvent pour une par dans les personnes souffrant de psychoses qui ne sont pas eux même donc ne peuvent pas s’affirmer ou s’auto-critiquer. Nous parlons ici de personnes soufrant de paranoïa, de schizophrénie, de démence ou toutes autre maladie où la personne n’est pas elle-même. Ces conditions subjectives se retrouvent aussi dans les névroses tel que la mythomanie ou l’angoisse. Contrairement à une personne soufrant de psychose, une personne névrotique à conscience qu’il est malade, il souffre de son impuissance et demande « qu’il il est ». Pour finir les conditions subjectives de l’affirmation impossible se retrouvent aussi quand la personne souffre de complexes tel que le d’infériorité ou de culpabilité. Dans ce cas la personne trouve stupide est inopportune sa propre réaction, donc elle ne peut s’affirmer si elle n’a pas elle-même la foi dans ses convictions.

Pour commencer à oser s’affirmer nous devons subir une série d’échec, vivre des expériences ; enfin prendre de la maturité et de l’assurance dans nos actes et paroles. C’est pourquoi la personne la mieux à même de pouvoir s’affirmer est l’adulte. Il à la capacité de s’auto-critiquer, la tolérance à la frustration, le sens des responsabilités.

 

Chapitre 2 : L’assertiveness :

Pour faire face aux nouvelles tensions dans le milieu du travail, il devient nécessaire d’adopter une nouvelle méthode pour ses relations avec les autres. Celle qui semble la mieux adapté est l’assertiveness. Cette méthode vient des états unis, elle se traduit par « oser s’affirmer ». Mais pour appliquer efficacement cette méthode il faut éliminer nos comportements habituels de passivité, d’agressivité ou de manipulation qui sont contradictoire avec l’avertissantes. L’avertinesss ou l’art d’être assertif consiste à exprimer ce que l’on pense calmement son blesser les autres.

Cette méthode est particulièrement bien adaptée dans les situations suivantes dans l’entreprise :

l’entretien d’évaluation, la participation

les relations sociales, contrôle de gestion, le secteur de l’informatique

la recherche d’emplois…

On ne devient pas assertif du jour au lendemain, pour cela nous devons franchir des étapes qui sont les suivantes ; affirmer ses droits en respectants ceux des autres, se donner des objectifs assertifs (gérer sa vie), savoir critiquer, mais aussi savoir utiliser les critiques, faire face aux agressions morales et psychologiques injustifiées, négocier des compromis réalistes entre désir légitimes et contradictoires.

Les caractéristiques de la méthode sont les suivantes :

Une stratégie de choix parmi les modèles et les répertoires de comportement proposé. La méthode propose une liste de comportement qu’on doit adapter en fonction d’une situation donnée.

Petit pas modestie et réalisme. Il ne faut pas vouloir en faire de trop à la fois, il faut progresser doucement mais sûrement.

Recherche du « Quoi » et du « Comment » plutôt que du « Pourquoi ». Cette méthode ne recherche pas la cause d’une situation ou d’un problème mais plutôt de « ici et du maintenant ».

Il est évident que cette méthode n’est pas universelle. Pour que cette méthode fonctionne il faut travailler avec des personnes ouvertes et de même niveau (il ne faut pas de rapport de force).

 

Chapitre 3 : S’affirmer au lieu de fuir, attaquer ou manipuler :

Quand une personne est en désaccord avec une autre son comportement peu se résumer à quatre réactions typiques : fuir, attaquer, manipuler, s’affirmer (être assertif).

 

La fuite :

La fuite est une attitude d’évitement (actif ou passif) devant les gens et les événements : plutôt que s’affirmer tranquillement, mais fermement, le fuyard préfère se soumettre ou s’en aller, même à son détriment, alors qu’il aurait la possibilité d’agir autrement.

Les conséquences néfastes de la fuite viennent du cercle d’auto-renforcement. La personne passive et frustrée de ne pas réaliser ce qu’elle veut et elle s’en veut à elle-même et aux autres, ce qui la frustre encore plus, et la met en mauvaise position pour répondre comme elle le voudrait aux nécessités de la vie. Elle ressent un sentiment de défaite et d’impuissance qui renforce sa frustration, qui renforce son agressivité contre elle-même et contre les autres, ce qui la met en mauvaise position vis à vis de son environnement. Pour sortir de ce cercle vicieux, il convient de dévoiler les origines de l’altitude de fuite, ce qui permet de commencer quelques actions positives qui diminuent la frustration contre soi et les autres, ce qui provoque une réaction positive de l’environnement et un sentiment de victoire qui diminue la passivité et la frustration et met en meilleure position pour poser un deuxième actes positifs, bien reçu par l’environnement…

 

 

L’attaque :

L’attaque est une attitude d’agressivité devant les gens et les événements : plutôt que s’affirmer tranquillement mais fermement, l’attaquant préfère soumettre les autres et les faire plier, même à son détriment, alors qu’il aurait la possibilité d’agir autrement.

Le cercle d’auto-renforcement de l’attaque. L’attitude d’attaque peut provoquer de la passivité ou de une soumission apparente chez la personne agressée. Naïvement, l’agressif se met à avoir confiance en l’efficacité de sa méthode et la poursuit de plus belle, provoquant une passivité encore plus grande ou des désirs de vengeance inavouée de plus en plus intenses….

 

 

La manipulation :

Le manipulateur se veut habile et machiavélique. Il ne craint pas de tenir des discours différents selon les interlocuteurs. Il aime parler bas et par ellipse…Manipuler c’est ne pas annoncer s’est objectifs, ou au moins ne pas être clair sur ces objectifs donc le contraire d’oser s’affirmer.

 

Etre assertif :

L’assertiveness se propose de mettre l’individu en mesure d’exprimer sa personnalité, tout en continuant d’être accepté socialement sans crainte de susciter l’hostilité de son environnement.

On peut résumer la notion d’assertif avec le diagramme ci dessous :

 

 

Chapitre 4 : Etre soi-même : une action légitime et acceptable :

Etre assertif n’est pas un réflexe habituel pour deux raisons :

Se sentir coupable de poser un acte illégitime que la personne n’a pas le droit de développer ;

La peur d’être mal reçu par les autres en exprimant ses sentiments tels qu’on les ressent.

C’est pourquoi il paraît indispensable de définir les droits de chacun. Les droits sur lesquels incite l’assertiveness sont de quatre ordres :

Les droit d’avoir et d’exprimer ses propres goûts, sentiments, opinions et réactions.

Les droits d’être responsable de son propre comportement

Le droit d’exprimer ses faiblesses ou ses limites

Le droit d’exprimer ses préférences au sein d’un groupe, que celui-ci soit composé d’égaux ou de personnes détenant une quantité inégale de pouvoir.

L’expression des sentiments :

Une expression authentique de soi même : pouvoir et savoir exprimer ses sentiments sans choquer et sans donner prises aux autres est indispensable si l’on veut, en même temps être soit même et être accepté socialement.

Une expression dans la vie de tous les jours. L’assertiveness encourage l’individu à s’exprimer dans la vie quotidienne ordinaire plutôt que dans une relation idéale à deux ou dans le climat artificiel d’un groupe coupé du monde.

L’expression des sentiments et la vie en société. Discipline pragmatique, l’assertiveness et aussi un entraînement systématique. L’individu doit réapprendre l’authenticité à travers une pratique graduée et régulière : parler lorsqu’il éprouve une réaction positive ou négative, exprimer son mécontentent ou sa satisfaction, etc.

Chapitre 5 : Gérer sa vie professionnelle :

Etre assertif, c’est aussi estimer que sa vie, et en particulier, sa vie professionnelle, n’est pas le seul fait du hasard ou de bonnes relations. Etre assertif, c’est gérer sa vie professionnelle et être responsable de son propre comportement en se dotant de but assertifs.

Etre assertif c’est aussi savoir situer son travail dans l’ensable de son existence. Et faire tout pour obtenir un travail adapté à ces goûts (changer de travail, faire tout pour évoluer…). Il est évident qu’il faut être réaliste face aux difficultés professionnelles et ne pas se donner de but irréalisable.

Il est possible de résumer « l’esprit assertiveness » pour gérer sa vie professionnelle par : « se donner des buts réalistes et oser un stratège honnête »

 

 

Chapitre 6 : Vivre en situation agressive : critiquer et être critiqué :

Comment faire pour répondre à une situation agressive où la personne qui est en face ne cherche qu’a nous dominé en utilisant souvent des propos injustifiés. C’est dans ce cas la qu’il faut appliquer notre méthode de la meilleure façon possible.

 

 

l’art de protester :

D’un point de vue assertif les critiques que nous adressons à notre entourage doivent tendre à faire baisser une tension c’est à dire à faire évoluer la situation de façon réaliste est satisfaisante pour les deux parties et non à prendre une revanche, à humilier, à exprimer une aversion globale et définitive.

 

Répondre aux griefs et savoir utiliser les critiques justifiées :

La démarche assertive ne recommande pas de fuir la critique. Au contraire, il convient d’utiliser les critiques dont nous somme l’objet d’un moyen essentiel de « correction de trajectoire ». Une image typiquement non assertive est que l’on encaisse les critiques. L’assertiveness est à cette perception des choses ce qu’est le judo à la boxe.

 

 

Faire face aux critiques injustifiées aux manipulations et à la violence :

Le mieux est d’opposer au jugement de valeur sauvage dont nous somme l’objet, « une manifestation d’autonomie » c’est à dire de « marquer le coup » sans contre-attaquer agressivement. Pour cela on dispose de deux méthodes connues l’édredon et le disque rayé.

 

Chapitre 7 : Etre assertif pour traiter les désaccords en aboutissant à des solutions pratiques et applicables :

C’est au moment des désaccords et des conflits que l’altitude assertive est utile, non seulement pour faire face, mais surtout pour aboutir à des compromis réalistes.

 

 

Trouver un compromis réaliste entre deux désirs légitimes mais contradictoires :

Pour cela nous devons dans un premier temps répertorier les désirs légitimes de chacun, puis chercher des solutions possibles et enfin sélectionner des solutions. Une fois cela réalisé il faut tester les solutions pour savoir ci chacun si retrouve. Et finir par une mise au point pour une longue durée c’est à dire prendre des garanties pour que chacun respecte le compromis.

 

Aboutir à un accord profond :

La différence entre un accord profond et un compromis peut se résumer par l’équation si dessous :

Compromis réaliste =  « nous » contractuel

Accord profond = « nous » fusionnel

Comment obtenir un accord profond :

Phase 1 : Faire comprendre qu’on cherche une solution définitive mais pas un compromis

Phase 2 : Les deux parties doivent exprimer clairement et librement leur position

Phase 3 : Les deux parties doivent comprendre en quoi l’opposition mise en évidence cache une complémentarité profonde (cela permet de fusionner)

Phase 4 : Recherche de nouvelles solutions

Phase 5 : Evaluations des solutions

Phase 6 : Discussion sur la mise en application de la solution

 

Conclusion :

Ce livre ma permit de comprendre le comportement de beaucoup de personnes de mon entourage. Et de savoir comment faire face à une situation nouvelle. Malgré de nombreux exemple dans le livre, je pense que cette méthode est trop théorique. Pour moi chaque cas est différent et on ne peut appliquer une méthode universelle. La meilleure façon de se comporter avec quelqu’un est avant tout de le connaître.